Osphronemus Gouramy (Gourami Géant)

Nom scientifique : Osphronemus Goramy

Famille : Osphronemidae

Nom commun : Gourami Géant

Origine géographique : Asie du sud-est

Nourriture : Herbivore, donc petits pois, épinards, ainsi qu’une moule plusieurs fois par semaine, entière. (protéines) Les morceaux de légumes habituels peuvent être donnés de temps en temps. Courgette par exemple, coupée en petit cube.

Température de l’eau : Une eau relativement fraiche la plus grande partie de l’année, avec une moyenne de 24°C. En revanche, le maximum est de 28°C, le minimum 18°C.

Caractéristiques d’eau : Un eau plutôt acide, mais le poisson supporte bien les variations. Donc entre 6.5 et 7.5 de pH.

Taille : Entre 40 et 60 cm en aquarium, jusqu’à 80 cm pour les espèces sauvages. Pour ce qui est du poids, le notre pèse 8 Kg

Espérance de vie : Les Gouramis dans la nature peuvent vivre jusqu’à 8 ans maximum. En captivité ils tiennent jusqu’à une douzaine d’année.
Pour information, le notre va sur ses 16 ans.

Dimorphisme : Il se fait au niveau des nageoires. Les pelviennes sont plus longues chez le mâle, et la femelle possède des nageoires plus rondes en général. Mais il faut avoir deux individus à côté pour le voir car c’est plutôt dure.

Reproduction : Cette espèce utilise les nids de bulles, comme les Bettas, Colisas et Macropodes, qui sont ses cousins. Donc le procédé est simple, il rassemble à la surface de l’eau tout ce qu’il trouve, feuilles, tiges, morceau de bois qui flotte, et il crache de minuscules bulles entourées de salive pour ne pas qu’elles explosent. Je suppose que comme les bettas il amène la femelle sous le nid, la retourne et la compresse latéralement. Pour provoquer les pontes, en Asie ils injectent une hormone, mais je ne me souviens pas du nom. Je ne sais pas si les changements de températures peuvent jouer.

Un couple peut se former après 5 ans de cohabitation ! La femelle doit être retirée après la ponte.

Évolution : Le poisson n’hésite pas à migrer vers le fond du bac pour se reposer, et il mange en surface. Il vient même manger dans les mains, et sort d’un quart de l’eau sa tète. Attention, ce poisson a grand appétit, et il mange toute les plantes qui passent sur son passage.

Milieu de vie : Le type d’eau dans lequel vie ce poisson dans la nature n’est pas intéressant à reproduire. Il s’agit en réalité de marre de boue où la visibilité est moindre et où l’oxygène est rare. C’est une des raison pour laquelle cette espèce possède un labyrinthe qui lui permet de respirer l’air à la surface de l’eau. (l’air est mélangé dans ce labyrinthe à de microcavités qui récupèrent l’oxygène, le mélange au sang et rejette le reste.)
Pour se diriger, tout les poissons de cette famille utilisent leurs nageoires pelviennes.

Comportement : C’est un poisson très paisible, voir timide. Au moindre mouvement à l’extérieur du bac il peut se heurter aux vitres. (comme les Serrasalmidae) Les entretiens dans le bac devront se faire avec la plus grande précaution qui puisse être prise. (poisson imprévisible !)
Lors de nettoyage, il ne faut pas hésiter à le carresser tout doucement sur un flanc, il va ainsi se coucher sur le côté pendant la durée du nettoyage. Il faut faire en sorte qu’il nous voit, et ne pas faire de mouvement brusque.

Cohabitation : De petits poissons, si le poisson est habitué dés le début peuvent être insérés avec lui tel que des Danios ou des Tanichtys qui sont des poissons d’eau fraiche. Cela peut en étonner plus d’un.
Pour le fond, le meilleur des acteurs est le Pangio Kuhli, qui lui aussi s’adapte très bien aux eaux fraiches.
On peut aussi mettre un Gyrinocheilus.

De bons comportement intra-spécifiques s’ils sont habitué dés le début.

Histoire et menace : Ce qu’il faut savoir, c’est qu’à l’origine ce poisson provient d’Indochine principalement, et il a été introduit pour des élevages dans différents pays d’Asie du Sud-Est pour deux raisons :

  • La première, c’est son élevage pour ses qualités gustatives ! Le Gourami est élevé comme le Porc en Europe. Sa chaire est soit disant très tendre, et facile à vendre car il y a peu d’arrètes.
  • La seconde, c’est le fait qu’il est un gros mangeur de moustique, il est donc introduit dans des zones où le Paludisme et d’autres maladies qui se transmettent par les insectes sont très nombreuses.

Il faut savoir que de plus en plus de Gourami de ce type, pour être vendu sont tatoués.
L’espèce n’est cependant pas en voix de disparition.

Où en trouver : Il n’y a pas beaucoup d’endroit où l’on peut en trouver en vente facilement. Pour ce qui est de la variété sauvage, elle est presque impossible à trouver. Cette variété est d’une couleur gris limite chromé.
Pour une variété d’élevage comme celui de la photo, il y a un centre d’élevage à Vichy, et c’est de là que vient le notre. Autrement j’en ai déjà vue à Aquarius d’Andrézieux, mais un tatoué rose…

Anecdotes :

  • Il y a quelques chose de marrant, c’est que à moins d’avoir un épuisette de pécheur, il ne rentre pas dans les autres, donc pour l’attraper il faut le choper avec les mains : ça glisse, et c’est lourd.
  • Autre anecdote, mais moins marrant. Une fois en nettoyant son bac l’imbécile a sauté hors de l’eau car j’ai touché la racine et je l’ai fait bouger brusquement. Il a pris un élan du sol où il était couché avec deux coups de queue, et est retombé la tête la première sur le carrelage, dans les escaliers ! Après ceci j’ai du le rattraper avec une serviette car il sautait au sol, laissant une grosse trainé de sang partout. Après un long passage à vide, où il ne se nourrissait plus, il a repris du poil de bête.(ou plutôt de l’écaille) Sa commotion a guérie. La seule trace visible, une nageoire pelvienne tordue, je l’ai cassé en le portant.

Sources :
– Les données proviennent de notre club, de nos observations personnelles, ainsi que des recommandations des éleveurs qui nous les ont vendus. Autrefois nous en possédions 4,
– Les anecdotes sont des expériences personnelles,
– La photographie est de mon cousin, Alban Bonnet il m’a autorisé à l’utiliser. Elle a été prise le 5 Avril 2009 pour l’une de nos ouvertures.

 

Cédric Paul

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