Fungia (Corail dur)

Nom scientifique : Fungia sp
Nom commun : Corail champignon, Corail assiette ou Fongie
Origine géographique : Mer rouge et Océan Indien.
Taille : Jusqu’à 30 cm avec de toutes petites tentacules de quelques millimètres. Il atteint environ 3 centimètres d’épaisseur.

Description : Ce Corail dur de la famille des Fongiidae, possède une croissance très lente. Sa forme est circulaire, et il reste posé à même le substrat. Il a un simili de bouche sur le centre, d’une couleur rose à violette selon les espèces. Il y en a 18 variétés. De petits polypes sont apparents sur le reste du Corail, semblables à des tentacules. De petites fibres font paraître une texture tendre, alors qu’en réalité c’est aussi dur qu’une pierre.

Caractéristique d’eau : Une eau tropicale, entre 24° et 26°C avec une densité entre 1020 et 1024. Un brassage est nécessaire pour que les saletés ne se déposent pas sur lui. La puissance de se dernier dépend de la souche. Le pH doit être aux alentours de 8 et 8.5

Type d’aquarium : L’aquarium récifal est la meilleur solution pour ce Corail dur, bien qu’il pourrait survivre dans un herbier, ou un ‘’Fish Only’’ si les caractéristiques le permettent. Pour ce qui est du litrage, il n’y a pas de minimum, mais il faudra au moins avoir une surface au sol assez importante, aux alentours de 40×60 minimum pour de l’élevage, et plus si on veut qu’ils y soient plus longtemps.

Décor : Le décor alentours importe peu. Il faudra faire attention au fait que les Coraux se nourrissent de lumière, entre autre grâce à la photosynthèse des Zooxanthelles, petites algues en symbiose avec les Coraux. De ce fait, il ne faudra pas que le Fungia se trouve dans une zone d’ombre, ou sous un autre corail. Le substrat peut être composé de sable, mais pour un récifal, le mieux est de choisir du sable de Corail.

Dans la nature, le Fungia est retrouvé dans les Lagons et les pentes récifales à même le substrat.La proximité avec la surface varie selon la souche.

Dimorphisme : Il n’y a pas de mâle ou de Femelle chez les coraux.

Comportement : Un comportement passif pour un corail. La nuit il a tendance à blanchir un peu, et gagne ses couleurs dés que la lumière est présente.

Cohabitation : Ces coraux sont semi-urticants, donc au niveau de la cohabitation il n’y a pas trop de problème. Par contre, si un autre corail urticant gagne en terrain sur le Fungia, il risque de ne pas survivre longtemps.

Pour ce qui est des poissons, à ma connaissance, à part les poissons mangeurs de Coraux, aucuns n’y prête attention. Pour les invertébrés c’est la même chose. Attention néanmoins aux crabes qui sont réputés prédateurs. La cohabitation est aussi difficile avec les étoiles de mer.

Reproduction : La reproduction se fait de façon bizarre pour ce Corail. En réalité c’est une sorte de division cellulaire. Le simili de bouche se trouvant au centre du Corail se divise en deux, donc on se retrouve avec deux bouches, et ensuite on assiste à l’éloignement des ses deux bouches, et c’est ainsi qu’après plusieurs mois on se retrouve avec deux parties, l’une plus petite, s’étant détaché du pied mère. On forme donc deux nouveaux spécimens. Mais pour que cela se produise, les Coraux éjectent des gamètes par leur bouche. Cela fait un jet blanchâtre dans l’eau.

Nourriture : Ce Corail se nourrit entre autre des microparticules de l’eau, de zoo et phytoplancton et de matière organique. Certains ajoutent des additifs dans l’eau, comme du Calcium, du Magnésium pour renforcer le squelette du Corail, et le pousser à se diviser. Nous n’avons jamais essayé au club.

Déplacement : Les déplacements sont lents, très lents. À raison d’un centimètre par an. Les distances parcourues sont minimes. Néanmoins, il reste mauvais de le coller à un autre Corail du fait de leurs attributs urticants, il est donc préférable de l’entourer de pierres si l’on veut qu’il ne bouge absolument pas.

Une bonne adresse sur le net.

Anecdotes :

– À l’aquarium les nôtres vivent avec Oursins Diadèmes, Ophiures et Bernard L’hermites sans problème. Nous avons déjà eu plusieurs divisions et nous n’avons plus beaucoup de place, donc nous allons en migrer dans des bacs de grossissement.
– Il y a un moyen de division forcée de ce Corail qui est assez brutal. On peut tout simplement le couper à l’aide d’une petite scie circulaire, et ensuite le déposer dans le bac. Il va carrément se régénérer. Un spécimen de 30 cm peut donner 6 à 10 parties, qui vont lentement pousser pour reformer de nouvelles colonies.

Photographies :

On voit bien sur la première photo la division qui s’opère au centre avec les deux bouches.

Sources :

– Fiches descriptive du Cercle,
– Les photographies sont de moi-même, prisent au CASC et à Océanopolis.

Cédric Paul

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