Nom scientifique : Zanclus Cornutus
Nom commun : Zanclus, Idole  des Maures  ou idole Mauresque, Zancle cornu ou Tamarin cornu, voir même  tranchoir  cornu, Porte-enseigne, fil-en-dos, cocher blanc ou encore  Paraha Tore  en Polynésie…
Origine géographique :  Océan  Indo-Pacifique. Notamment à l’île de la Réunion, Mayotte et à  Hawaii. On  en retrouve en Californie, au Pérou, du japon jusqu’à la  nouvelle  Calédonie.
Taille : 20-25 cm
Description :  Ce poisson  possède une forme de corps semblable à celle des Scalaires  et autres  Discus. Comprimé latéralement, en forme d’assiette, etc… En  plus de ceci  sa bouche se trouve au bout d’un museau plutôt fin en  forme de grosse  pince. 
Son corps blanc est traversé de trois  grosses bandes  noires, et il possède une tache jaune sur l’arrière du  corps qui varie  selon les individus.
Sa nageoire dorsale se termine par un fin filament qui caractérise très bien l’espèce.
Espérance  de vie : 3 à 6  ans en aquarium. Dans la nature, ou dans les aquariums  de particuliers  très grands ces poissons peuvent tenir une bonne dizaine  d’années,  voir plus s’ils sont dans de bonnes conditions.
Caractéristique  d’eau : Une eau de mer tropicale chauffée à 26° C en moyenne, avec un  pH supérieur à 7.6 et une oxygénisation de l’eau importante.
Type  d’aquarium : L’Idole des Maures nécessite des bacs spacieux, bourrés de  cachettes. 500 litres par individu devront être fixés. Avec 1 000 litres on peut tenir un petit groupe d’individus avec d’autres petits  poissons.
Décor :  Un décor constitué du plus de cachettes  possibles. Des recoins, des  grottes, des tas de roches avec plusieurs  zones d’ombres. Tout cet  amalgame permettra au(x) poisson(s) de se  sentir en sécurité et de  sortir beaucoup plus souvent. Dans son milieu  naturel, ce poisson  fréquente tout type de milieu, de l’herbier en  passant par le lagon,  jusqu’au port de plaisance. On pourra donc prévoir  un décor totalement  innovant, ou bien un amas de pierres plus  classique.
Dimorphisme : Aucun dimorphisme apparent.
Comportement  :  Ce poisson ne supporte pas les longues périodes de quarantaine, ainsi   que les longues acclimatations. C’est l’un des poissons d’eau de mer   les plus fragile. Il stress beaucoup lors des manipulations de capture   ou d’entretien et peu rapidement mourir de crise cardiaque. Il n’est pas   conseillé au débutant en eau de mer.
En dehors de ça, c’est un   poisson très timide et on en rencontre peu dans les aquariums publics à   cause de leur taux de mortalité et de la difficulté à s’en occuper. De   plus, la nuit il a tendance à ternir ses couleurs, pour se camoufler  un  peu plus lorsqu’il se repose. Cela évite d’attirer des prédateurs.
La lumière rend ce poisson très agressif, envers ses congénères notamment.
Cohabitation  :  La cohabitation est difficile avec les autres Zanclus. Ils   s’affrontent souvent en petits groupes pour affirmer le dominant. Et   même parfois, alors que tout va bien depuis des années, un combat suivit   d’une mort subite peut survenir.
Il ne faut pas mettre  d’espèces  agressives dans le même aquarium. Le Zanclus est très fragile  et très  sensible aux agressions. Les poissons plus petits que lui et  calmes sont  plus propices pour la vie en communauté.
Dans tout les cas, plus le bac est petit, plus il faudra réduire ses compagnons.
Nourriture  :  Le Zanclus nécessite une alimentation des plus variée pour qu’il   tienne en vie longtemps. Dans la nature il fouille le sol à la recherche   de microorganismes, de vers etc… En aquarium il a tendance à  reproduire  la même attitude. Il picore aussi les algues et les éponges.
En   complément de tout ça, on peut leur donner des artémias, des vers de   vase, du tubifex, des Daphnies, des vers gryndal et des Enchytrés ainsi   que d’autres apport en végétaux si le bac n’est pas plein d’algue. On   peut ajouter avec parcimonie des épinards, de la salade et des carottes   qui sont très importantes pour la couleur jaune. (carotènes)
Reproduction  :
 Impossible en aquarium. Les gamètes sont lâchés en pleine eau, donc  en
 aquarium se font aspirer par la filtration, ou mangés par les autres  
habitants à cause de la petitesse du volume.
Déplacement :
 Ce  poisson se déplace d’une façon très souple et très lente à l’aide 
de ses  nageoires pectorales qu’il utilise comme des rames. Il bouge 
d’une  façon impériale, un peu comme les Discus et les Scalaires. Son 
long  filament sur sa nageoire dorsale semble le suivre tout le long du 
chemin  comme un fin ruban de soie.
Anecdotes : 
–
	C’est un poisson  vénéré dans les îles de la Polynésie Française. Ils 
vouent un culte à ce  poisson, qui représente une divinité de l’Océan. 
Si par malheur il est  pris dans les filets des pêcheurs, il est relâché
 aussitôt et ceci est accompagné d’une prière de pardon.
– 	On peut voir dans le film d’animation “trouvez Némo” ce poisson. Il  aide le petit Némo à s’échapper de l’aquarium du dentiste. C’est Gill.
Photographies :
Sources :
– Connaissances personnelles,
– Recherches dans différents ouvrages, notamment ceux du Dr Burgess sur les poissons marins,
– La vidéo est de moi,
– Les photographies signées sont de moi à l’aquarium de Lyon,
– Les photographies non-signées sont de Christophe Darmangeat qui m’autorise à les utiliser pour mes fiches,
– La photographie de Gill est retrouvée sur Internet. le lien est indiqué en dessous.